La musique et la science... toute une harmonie dans le cours de Mme Campbell à Marc-Garneau!

Des morceaux aux instruments

Le quoi

Dans le cadre du cours de science, sous le thème de Structures et mécanismes, et du cours d’art plastique, les étudiants de la septième et de la huitième année ont dû assembler des ukulélés et de les peaufiner. Mettant à l’épreuve patiente, minutie, finesse et écoute, cette expérience fut autant frustrante qu’éducative, et n’ayant que peu d’instructions sur la manière de construire le tout, on a dû se montrer débrouillards.

Le comment

D’abord, à l’aide de papier de verre, tous durent sabler le manche, la bouche, la touche, la tête et la caisse des ukulélés avant de coller ces derniers, de sorte à en faire une seule et même structure, puis, après, il nous fallut peindre le tout en différents tons de rouge. L’étape suivante fut de percer quatre trous dans la tête, à l’aide d’une perceuse, et de visser les clés à accorder. La dernière étape, et non la moindre, fut d’apposer et fixer la touche sur le coup de l’instrument et d’attacher les cordes sur le chevalet, selon l’ordre. Cette dernière marche à suivre testait notre patience au maximum : on dut essayer quatre manières distinctes d’attacher les cordes et le de fixer le chevalet, lequel était cloué à la caisse, dut être dévissé, recloué et puis collé pour la deuxième fois. Comme si cela n’était pas assez, une nouvelle étape s’ajoutait tous les jours. Nous espérions que la construction prendrait deux jours, mais elle a pris près de quatre mois...

Le pourquoi

Le fait d’être pauvres en instruments, l’engouement de voir le projet de construction aboutir - après tant d’acharnement : voilà ce qui m’a et nous a probablement tous mené vers le succès de l’assemblage de nos ukulélés.

La réussite

Notre grande fierté fut d’enfin obtenir de quoi pousser plus loin nos aptitudes musicales ; de plus, nous pouvons être amplement satisfaits d’avoir confectionné nos propres ukulélés à partir de pratiquement rien.

La mise à l’épreuve

La débrouillardise, l’ordre, puis la méticulosité nous ont mis à l’épreuve mainte fois ; il nous fallut faire preuve de savoir-faire en trouvant nous-même les meilleures façons d’assembler un ukulélé. De temps à autre, on devait concevoir ou emprunter des outils, tels que les sangles à cliquets, ce qui nous initiait à la énormément débrouillardise. Finalement, on dut se montrer minutieux et ordonnés lorsqu’il fallut peindre les bases de nos instruments à cordes, ce qui prenait un temps fou quand il fallait changer de teinte de peinture, encore et encore.

La conclusion

Pour tout clore, l’assemblage de ukulélés fut plus longue, ardue et décourageante que nous le pensions, mais, en bout de ligne, nous sommes ravis, enchantés d’avoir pu mettre la main sur des instruments, d’apprendre à en jouer et d’enrichir nos connaissances, et ce même si l’ascension fut laborieuse, mais assez éducative.  

(Billet de Shakira D.)

Vous pouvez écouter une prestation des élèves!